L’affaire du “TOZ”
Samedi soir, la candidate française LA ZARRA a fait un doigt d’honneur aux 200 millions de téléspectateurs lors de l’annonce des 50 points accordés par le télévote à la France et à sa prestation. En catastrophe, interpellée par la presse à la sortie de la finale, la chanteuse a expliqué que “ce n’était pas un geste qui est négatif. Au contraire, c’est un geste de déception qu’on utilise entre amis“
Stéphane BERN confirme qu’une réunion de crise s’est tenue à Liverpool
Interviewé dans l’émission de Philippe VANDEL sur EUROPE 1 ce matin, le commentateur français de l’Eurovision Stéphane BERN a indiqué : “On ne l’avait pas vraiment vu (NDLR : le doigt d’honneur en direct) mais après sur les réseaux sociaux. Après, il y a eu une réunion de crise“. Il indique que la délégation française “a tenté de gérer ce qu’on appelle du ‘damage control’“.
“Il y avait Christian Louboutin, le service de presse, Alexandra Redde-Amiel, la cheffe de la délégation française. C’est là où j’ai appris ce qu’était un ‘toz’. C’est un doigt d’honneur en Afrique du Nord. Au Québec, c’est générationnel et culturel. C’est sympathique” …/… “J’ai eu plein de messages pour me dire : ‘Tu parles, c’est double doigt d’honneur en fait‘”.
Stéphane BERN sur Europe 1
“La France passe toujours pour l’arrogante et la mauvaise perdante”
Stéphane BERN a tenu à relativiser : “Elle était déçue, je peux comprendre. Mais ce qui me fait rire, c’est qu’on passe auprès des délégations étrangères comme des arrogants. Je me souviens à Rotterdam, on est passé pour des mauvais perdants. On était deuxième. On avait dit que le groupe italien avait gagné dans de mauvaises conditions et qu’ils avaient pris un rail de coke.” .
NDLR : En 2021, la France a été accusée d’être mauvaise perdante car elle aurait été à l’origine des accusations de prise de drogue par le groupe italien dans la green room, mais cela n’a jamais été le cas. L’interprétation de la scène et la question provenait en réalité d’un journaliste suédois et des réseaux sociaux.
L’animateur de conclure : “La France passe toujours pour l’arrogante et la mauvaise perdante“